Spie Batignolles retrace pour ses collaborateurs l’histoire d’un chantier pharaonique, mené entre 1998 et 2014 : les galeries de Salazie Aval et Amont, à La Réunion

En 1983, le Conseil Général de La Réunion lançait un ambitieux projet, «L’Irrigation du Littoral Ouest de La Réunion», consistant à capter les eaux des rivières de l’Est et à les transférer vers l’Ouest par une galerie souterraine d’environ 30 km fonctionnant en écoulement gravitaire. L’objectif : amener sur les terres de l’Ouest de l’île, peu arrosées, l’eau surabondante de la côte Est, en passant sous la montagne.
Les ouvrages souterrains réalisés par Spie Batignolles ont été commencés en juillet 1998 et achevés fin 2014. Ce chantier d’une durée exceptionnelle a été émaillé de difficultés rencontrées et surmontées : géologie complexe, venues d’eau, cyclones à répétition…

François-Xavier Clédat, Président du conseil de surveillance du groupe Spie Batignolles, souhaitait que cette aventure humaine et technique fantastique soit retracée dans un livret destiné notamment à tou.te.s ceux et celles qui l’ont vécue. Il a confié cette mission à InSiglo. À partir d’une chronique établie par le responsable contractuel qui a suivi le projet de bout en bout, nous avons enrichi le propos en nous appuyant sur des documents et sur le témoignage complémentaire de deux responsables du chantier référents. La forme « journal de bord » chronologique a été retenue.
Pour l’illustrer, nous avons effectué une recherche iconographique dans l’entreprise et chez les collaborateurs, qui avaient conservé de nombreuses photos souvent très vivantes. Ce matériel iconographique a été inventorié et légendé avec l’aide des deux référents. InSiglo a réalisé ensuite l’ensemble de l’editing.

Sans cette initiative, faute d’être identifiée, une bonne partie des photos aurait été bonne pour la poubelle dans quelques années : pas de témoins pour nommer le sujet = pas de valeur. Et la mémoire de ce grand chantier aurait juste subsisté à l’état de trace, alors qu’elle est aujourd’hui objet de curiosité, d’intérêt technique et de fierté. Nous sommes là dans une parfaite démonstration de la fragilité des sources historiques et de l’intérêt qu’a l’entreprise à les valoriser.