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Publié le 17 septembre 2018

Automobile électrique

UNE IMAGE – UN MOT

Au volant de leur toute nouvelle automobile, Edward Tuck et son épouse Julia Stell partent en promenade. La scène se déroule à Rueil-Malmaison, autour de 1900. Comme nombre de ses compatriotes, ce banquier américain philanthrope est passionné de progrès technique, et particulièrement de sports mécaniques. Il délaisse donc sa voiture à cheval pour acheter un véhicule électrique, symbole de la Seconde Révolution industrielle.

Outre-Atlantique, entre 1896 et 1900, le constructeur automobile Andrew L. Riker gagne plusieurs compétitions au volant de telles voitures. En France, Alexandre Darracq construit à Suresnes sa première Dogcart électrique en 1898, qui permet au belge Camille Jenatzy de battre le record du monde vitesse en 1899 (50 km/h), à Achères. Face aux moteurs à vapeur et à essence, l’électrique remporte un certain succès avant 1914. À tel point que les premiers taxis automobiles qui remplacent à Paris les fiacres et voitures de louage à cheval sont électriques !

En 1942, pénurie d’essence oblige, l’ingénieur Grégoire produit en collaboration avec la Compagnie générale d’électricité une voiture électrique qui parcourt 225 km à 40 km/h de moyenne. À la fin des années 1960, avec le développement de la pile à combustible, la voiture électrique suscite à nouveau de l’intérêt.
Et maintenant, on y va vraiment ?